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Fiche pédagogique

Les Insectes du Chêne-liège

par Claire Villemant (1) et Alain Fraval (2)

(1) Laboratoire d'Entomologie, Muséum national d'histoire naturelle
villeman@mnhn.fr

(2) Département de Zoologie et M&S, INRA
afraval@wanadoo.fr

Le Grand Capricorne
La Fourmi du liège

Le Bombyx disparate
La Tordeuse verte
Le Carpocapse des glands

Orientation blbliographique
Xylophages primaires et secondaires (encadré)
Le Calosome sycophante (encadré)


Le Chêne-liège, Quercus suber L., est un arbre de la famille des Fagacae, au feuillage persistant. Chaque printemps, il débourre, refaisant une partie de ses feuilles, dont la durée de vie moyenne est de deux à trois ans. Les fleurs mâles se présentent sous forme de chatons ; sur le même pied sont des fleurs femelles plus discrètes. Les glands tombent d'octobre à janvier. La principale caractéristique de l'espèce est son écorce épaisse et isolante,  formée de liège, qui la protège du feu.
Cette essence occupe environ 50 000 ha dans les Landes de Gascogne, dans l'arrière-pays de Perpignan, dans les Maures et dans l'Esterel, ainsi qu'en Corse. L'espèce n'est présente naturellement qu'autour de la Méditerranée occidentale ; elle peuple des aires disjointes, reliques de zones beaucoup plus vastes, En France, la forêt de Chêne-liège (appelée subéraie) a beaucoup décliné (incendies, défrichements, pâturage abusif) depuis le début du XXe siècle. Pendant longtemps, l'arbre y fut exploité pour son liège, servant à fabriquer des bouchons et des matériaux isolants, et pour ses glands, provende des porcs.
Au Portugal, en Espagne, en Afrique du Nord et en Italie, la subéraie garde une importance économique notable Les ravageurs susceptibles de réduire la qualité et la quantité du liège produit sont sous surveillance ; le principal d'entre eux, le Bombyx disparate, est régulièrement combattu au moyen de produits chimiques et d'agents biologiques. Sont également dangereux d'autres Insectes qui s'attaquent aux feuilles, au liège, au bois et aux glands (voir tableau). Le Chêne-liège nourrit également, mais sans dommages, tout un ensemble d'espèces, de l'Abeille domestique aux Insectes gallicoles (voir tableau) ; il héberge aussi leurs prédateurs, parasites et commensaux, des nécrophages, des brouteurs d'Algues et de Champignons microscopiques (comme les Psoques), des mangeurs de miellat et toutes sortes de détritiphages. A côté des Insectes et vivant également aux dépens du Chêne-liège ou dans les abris qu'il ménage, figurent des animaux variés : Araignées, Acariens, Opilions, Pseudoscorpions, Cloportes, Myriapodes, Gastéropodes, Reptiles, Rongeurs, Oiseaux, Chauve-Souris, etc.
Un inventaire entomologique - qui reste à faire - compterait plusieurs centaines d'espèces. Le tableau ci-dessous présente les principales d'entre elles. Les plus remarquables font l'objet d'un courte description.

Le Grand Capricorne

Le Grand Capricorne est remarquable par sa taille, 30 à 55 mm de long, Il est de couleur marron uniforme, avec les élytres finement rugueux. La larve, apode, de couleur ivoire, mesure jusqu'à 70 mm de long. Les oeufs, de même couleur, sont à peu près sphériques.
Les imagos, qui apparaissent au début de l'été, passent la journée immobiles dans leur galerie et entrent en activité dès le coucher du soleil. Ils circulent toute la nuit sur le liège où ils sucent les minuscules écoulements de sève épars sur les troncs. Leur stridulation est produite par un appareil situé à l'articulation du pro- et du mésothorax. On la provoque ni saisissant l'animal (qui peut mordre énergiquement). Les mâles se livrent entre eux à de violents combats, qui pourraient servir à établir une sorte de territoire. La femelle fécondée grimpe souvent en haut de l'arbre, puis elle dépose ses oeufs isolément dans de petites fissures du liège.


La jeune larve vit dans l'écorce ; elle creuse ensuite, dans le liber puis dans le bois de coeur, une galerie (de section ovale) qui peut atteindre, en fin de développement, plusieurs cm de large. La sciure est tassée dans la galerie (vermoulure ou " frass "). Une quantité notable est excavée par le trou de pénétration de la jeune larve.
Le développement larvaire est très long : de 2 à 3 ans. La logette nymphale, ovoïde, recouverte intérieurement d'une substance crayeuse est caractéristique.
En Europe méridionale et en Afrique du Nord, le Grand Capricome est parfois très nuisible au Chêne-liège. Signalons que ses larves sont activemement recherchées (au prix de la cassure des branches) par les riverains des subéraies au sud de Rabat qui les consomment en brochettes. L'espèce, devenue rare en Europe, y est protégée.

La Fourmi du liège

Les ouvrières, brun-noir à tête rouge, sont relativement petites (1 à 5 mm). On les reconnaît à leur façon caractéristique de relever leur abdomen cordiforrne au dessus de la tête. Elles mordent férocement leurs agresseurs mais ne piquent pas. Les sexués sont plus discrets, les femelles (10 mm) ont la tête rouge et l'abdomen noir, les mâles (6 mm) sont entièrement brun noir.
Les Chênes-lièges attaqués se reconnaissent aux nombreux orifices d'entrée de la fourmilière (10 à 30 trous de 2 mm de diamètre environ) par lesquels entrent et sortent sans arrêt des colonnes d'ouvrières. On voit aussi de temps en temps déboucher d'autres ouvrières qui laissent choir au sol des fragments de liège. Le nid creusé depuis la surface dans l'épaisseur du liège, sur 3 à 4 cm de profondeur et 1,5 à 2,5 m de hauteur, est généralement constitué de plusieurs parties reliées les unes aux autres par un réseau de galeries. Chaque portion du nid est formée d'un grand nombre de chambres sans architecture bien définie situées à différents niveaux de l'épaisseur de l'écorce et reliées par de courts passages étroits. Les plus grandes chambres sont souvent recloisonnées par une sorte de carton de bois. Couvain et ouvrières occupent des chambres sur toute l'étendue du nid. Les larves de tous âges sont mélangées. Dans les nids très populeux, les oeufs sont regroupés dans la chambre où se trouve la reine qui est entourée d'ouvrières souvent beaucoup plus petites que dans le reste du nid.
Les colonnes de récolte s'étendant à de très grandes distances du nid, tant sur l'arbre qu'au sol. Sur leur parcours, la surface du liège est légèrement creusée et de couleur plus claire que le reste de l'écorce. Les ouvrières recherchent et exploitent les colonies de Pucerons arboricoles de la frondaison des Chênes ; elles protègent aussi certaines Cochenilles du Chêne-liège que l'on trouve à l'intérieur des fourmilières fixées sur la mince pellicule qui sépare le nid du bois. Outre le miellat des Homoptères, la nourriture de la Fourmi du liège se compose essentiellement d'Insectes vivants ou morts.
Cette Fourmi est nuisible à l'économie du liège. D'une part, très agressive, elle mord les ouvriers qui récoltent le liège. D'autre part, les planches de liège " fourmillées " (creusées de ses galeries) perdent beaucoup de leur valeur.

Le Bombyx disparate

Ce Lépidoptère est celui qui provoque les dégâts les plus spectaculaires parmi tous ceux qui vivent aux dépens du feuillage du Chêne-liège. Au va-et-vient incessant d'une foule de chenilles (jusqu'à 30 000 par arbre) tombant des extrémités des rameaux et regrimpant sans cesse, à la pluie très audible de leurs crottes, succède une forêt sans vie avec des arbres absolument dénudés. au pied cerclé d'un tas de cadavres de chenilles. Cette désolation dure peu ; 3 semaines plus tard, les arbres débourrent de nouveau en un faux printemps.
En dehors de ces périodes de défoliation totale, P. dispar signale sa présence par ses pontes bien visibles, plaques ovales chamois clair, de quelques cm de grand diamètre, accolées au liège (d'où son autre nom de " Spongieuse "). Les chenilles très velues sont caractérisées par des taches de couleur (une étoile crème, des verrues bleues et d'autres rouges). La chrysalide est brun roux satiné, à peu près glabre. Elle est accrochée aux aspérités du liège dans un filet de soie très lâche. La femelle est beaucoup plus grosse que le mâle. Le dimorphisme sexuel est considérable chez les imagos (d'où le nom de l'espèce). Le papillon mâle, aux antennes bipectinées, est brun, svelte, bon voilier. La femelle, blanche, avec un gros abdomen, ne vole pas.


L'espèce a une génération par an. La femelle dépose, en juin, une unique ponte. constituée par l'empilement sur 3 ou 4 couches de plusieurs centaines d'oeufs sphériques (diam. l mm), enrobés par des poils issus de son extrémité abdominale. L'éclosion n'aura lieu qu'au printemps suivant.
Le Bombyx disparate, en pullulation, supprime la g1andée et réduit la croissance de l'arbre ; il est surtout gênant pour les promeneurs et les riverains, dont les habitations sont envahies par des hordes de chenilles poilues. non urticantes mais d'aspect peu avenant.

Pour en savoir plus sur le Bombyx disparate :
les pages Lymantria dispar du Courrier de l'environnement.

La Tordeuse verte

Elle doit son nom à la couleur vert tendre de ses ailes antérieures, le corps et les ailes postérieures étant gris-argenté. La chenille est verte, ponctuée de noir ; sa tête est noire.
L'insecte présente une génération par an. Les oeufs sont déposés en été par groupes de 2 sur l'écorce des jeunes rameaux et les cicatrices foliaires. L'éclosion a lieu au printemps suivant et les jeunes chenilles pénètrent alors à l'intérieur des bourgeons floraux dont elles se nourrissent ; elles s'attaquent ensuite aux jeunes feuilles. La fin du développement larvaire, puis la nymphose, s'effectuent dans un cornet fait de 2 à 3 feuilles enroulées et maintenues par des fils de soie. La chrysalide est brun-noir, brillante.

Le Carpocapse des glands

Les papillons de Cydia fagiglandana (= Laspeyresia grossana Haworth), d'environ 15 mm d'envergure, sont bruns. Leurs ailes antérieures, brun-noir, sont traversées de paires de fines zébrures grises. Un " miroir ", tache ovalaire d'un brun plus foncé est visible à leur angle postéro-interne. Les ailes postérieures sont uniformément brun clair. La chenille est de couleur rose.

La chenille pénètre dans le gland lorsqu'il est sur l'arbre et achève son développement en décembre ou janvier, puis elle quitte le gland tombé à terre pour se nymphoser dans la litière. Elle tisse un cocon de soie, dur, aggloméré de débris, dans lequel elle se tient immobile jusqu'à sa nymphose en mars-avril. Les premiers adultes émergent à la fin du printemps.
Les glands attaqués ont la chair creusée de galeries superficielles (2 à 3 mm de diamètre), remplies de soie mêlée de granules excrémentiels ; ils sont souvent déformés ou fendus.


[R]  Orientation blbliographique

On pourra consulter ces documents présentant la faune du Chêne-liège dans différents pays :
Maroc :
Villemant C., Fraval A (ed.),1991. La faune du Chêne-liège. Colt. Doc. sci. techn., Actes Editions, Rabat, (sous presse)
Fraval A. 1989, 1989. Lymantria dispar. Coll. Doc. sci. techn., Actes Editions, Rabat, 220 pp.+ ill.

Italie :
Martelli M.., Aarru J.M., 1956. Ricerche preliminari sull'eniomofauna colla quercia da sughero (" Quercus suber " L.) in Sardegna. Boll. Zool. Agr. Bachic. S., 22, 5-49.
Luciano P., Delrio G., Protar., 1982. 1 defoliaiori dette foresie a Quercus suber L. Siudi Sass. sez., 3, Ann. Fac. Agr. Univ. Sassari, 29, 321-365.
Casevitz-Weulersse J., 1981. Aspects ce la faune du Chène-liège (Quercus suber L.) lors d'une pullulation de Lymantria dispar L.(lep. Lymanlriidae) et de Malacosoma neustria L. (Lep. Lasiocampidae) en Sardaigne. Bull. Ecol., 12(4), 355-364.

Espagne :
Montoya Olivier J.M., 1980. Los Acornocales (Quercus suber L. ). lnsi. nac Investigafiones Agr., Publ. Extension Agr., Madrid, 155 pp.
M-A. P-A., 1981 Plagas de insectos en las masas forestales Espanolas. Ministerio de Agicufiura, Pesca y Alimentacion (Madrid), 252 pp.

Portugal :
Baeta-Neves C.M., 1948. Contribuçao para o conhecimenio da entomofauna do sobreiro.Bol. Junta N. Cortiça, 10(117), 444-447.
France :
Bigot L., Kabakiri M., 1987. Evolution spatio-temporelle de la composition et de la structure du peuplement frondicole sur Chêne- liège dans le massif des Maures (Var). Bull. Ecol., 18(3), 157-168.

[R]


Les principaux consommateurs du chêne-liège
a: consommation des feuilles et des bourgeons; b: consommateurs de liège et de bois)
C. Villemant del.
Les numéros renvoient au tableau général des espèces du chêne-liège, ci-desous.

[R]


Insecte
(nom scientifique)

Famille
Nom en français
*
**
Bois du tronc et des branches









x1: xylophage
primaire
x2 : xylophage
secondaire
s : saproxylophage
Cerambyx cerdo L.
Prinobius scutellaris (Germar)
Brachyleptura cordigera (Fuesslins)
Xylotrechus antilope (Schönherr)
Platypus cylindrus L.
Coroebus florentinus (Herbst)
           (= fasciatus Villers)

Coroebus undatus F.
Agrilus hastulifer (Ratz)
Xyleborus monographus F.
Xyleborus saxeseni (Ratz)
Lucanus tetraodon Thunberg
Allecula semilivida Pic
Rhyncolus ater (L.)
Cossus cossus (L)
Calotermes flavicollis (F.)
1

2
3
4
5

6
7

8
9
10
11
12
Col. Cerambycidae
Col. Cerambycidae
Col. Cerambycidae
Col. Cerambycidae
Col. Platypodidae
Col. Buprestidae

Col. Buprestidae
Col. Buprestidae
Col. Scolytidae
Col. Scolytidae
Col. Lucanidae
Col. Alleculidae
Col. Curculionidae
lép. Cossidae
Isopt. Calotermitidae
Grand Capricorne



Platype
Ver des branches
Couleuvre



Cerf-volant


Gâte-bois
Termite à cou jaune

l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l/a
x1
x2
x2
x2
x1
x1
x1
x1
x1/x2
x2
s
s
s
x1
s
Liège
Crematogaster scutellaris (Ol) 13 Hym. Formicidae Fourmi du liège a
Feuilles et  bourgeons

d: découpeur
ps: piqueurs-suceur
m: mineur
g: gallicole
Lymantria dispar (L.)
Orgyia trigotephras Boisd.
Euproctis chrysorrhoea L.
Thaumetopoea processionea L.
Totrix viridana (L.)
Malacosoma neustria L.
Catocala nymphagoga Esper
Eupithecia massiliata Milière
Phyllonoricter messaniella (Zeller)
Teleiodes decorella Haworth
Labidostomis taxicornis F.
Attelabus nitens (Scopoli)
Coeliodes ilicis (Bedel)
Rhynchaenus irroratus Kiesenwetter
Neuroterus lanuginosus Giraud
Arnoldia cerris (Kollari)
Thelaxes dryophylla Schrank
14

15

16
17
18
19
20

21
22
23
24
25

26
Lép. Lymantriidae
Lép. Lymantriidae
Lép. Lymantriidae
Lép. Thaumetopoeidae
Lép. Tortricidae
Lép. Lasiocampidae
Lép. noctuidae
Lép. Geometridae
Lép. Gracillariidae
Lép. Gracillariidae
Col. Chrysomelidae
Col. Curculionidae
Col. Curculionidae
Col. Curculionidae
Hym. Cynipidae
Dipt. Cecidomyidae
Hom. Aphididae
Bombyx disparate
Orgyie
Cul-brun
Processionnaire du chêne
Tordeuse verte
Bombyx livrée
Catocale




Cigarier




Puceron vert du chêne
l
l
l
l
l
l
l
l
l
l
a
1/a
l/a
l/a
l
l
l/a
d
d
d
d
d
d
d
d
m
m
d
d
d
m/d
g
g
ps
Rameaux
Lachnus roboris L.
Kermococcus vermilio (Planchon)
Asterolecanium variolosum (Ratz)


Hom. Aphididae
Hom. Coccidae
Hom. Coccidae
Puceron noir
Cochenille à carmin
l/a
l/a
l/a
ps
ps
ps
Fleurs

po: pollinivore
b: brouteur
g: gallicole
Apis mellifica (L.)
Andricus grossulariae Gir.
Biorhiza pallida (Olivier)
Apion spp.
Haplocnemus aestivus Kiesenwetter
Melanophthalma distinguenda Comoli
Mordellistena micans Germar






Hym. Apidae
Hym. Cynipidae
Hym. Cynipidae
Col. Curculionidae
Col. Dasytidae
Col. Lathridiiae
Col. Mordellidae
Abeille domestique





a
l
l
a
a
a
a
po
g
g
b
po
po
po
Glands




c: glandivore
g: gallicole
Cydia fagiglandana (Zeller)
Cydia splendana (Hübner)
Curculio glandium Marsham
Neuroterus glandiformis (Giraud)



Lép. Tortricidae
Lép. Tortricidae
Col. Curculionidae
Hym. Cynipidae
Carpocapse des glands
Carpocapse des chataîgnes
Balanin des glands
Cynips des glands
l
l
l
l
c
c
c
g

Les numéros renvoient aux dessins (a et b, ci-dessus) des principaux consommateurs de Quercus suber
*: stade consommateur; **: type de relation trophique avec Q. suber
Cette liste est loin d'être exhaustive; seuls les groupes importants y figurent, souvent au travers d'un seul exemple


[R] Xylophages primaires et secondaires (encadré)

Les forestiers distinguent, parmi les Insectes xylophages, les ravageurs primaires -capables de s'installer sur un arbre vivant et en pleine vigueur des ravageurs secondaires - qui ne peuvent se développer que sur des arbres malades ou endommagés. Les Insectes saproxylophages sont des spécialistes du bois mort, plus ou moins modifié par l'action de xylophages et/ou par des moisissures.


[R] Le Calosome sycophante (encadré)

Calosoma sycophanta L., est un pros Carabe aux belles couleurs métalliques. on corselet est bleu, ses élytres, striés, sont verts à reflets cuivrés.
Larves et adultes escaladent les troncs, à la recherche des chenilles et des chrysalides des principaux défoliateurs du Chêne-liège, Cul-brun, Processionnaire du Chêne et Bombyx livrée, mais ils manifestent souvent une préférence pour le Bombyx disparate. Chaque adulte peut en consommer une centaine de chenilles dans la saison.


Fiche reprise d'Insectes, n°88, 1er trimestre 1993. Avec des illustrations supplémentaires (dessins de Claire VIllemant).

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